Texte - Lettre à ma sublime inconnue.
Trop
de tentatives vaines en face de ce qu’il me semble être la
perfection enfin arrivée sur terre… Toi !
Toi.
Et ton esprit, ton âme, qui me semblent aussi vastes que l’univers
et pleins d’une lumière éclatante, respirant une vie assurément
pleine de promesses incroyables m’étant inconnues jusqu’alors et
inondant ma vie d’un bonheur exact et serein.
Toi.
Et ton rire si doux si apaisant, ta voix si calme et réparatrice de
mes maux que j’aurai souhaité pouvoir entendre jusqu’à ma fin,
notre fin et qui tel le chant des sirènes qu’Ulysse n’a pas sût
apprécier, ne m’aurait jamais blessé, moi, j’en suis sûr.
Toi.
Et ton physique divin et irréel, pour ce monde si imparfait, que
j’aurai souhaité explorer pour l’éternité. Tes yeux brillants
de vie, ta jolie bouche arborant ce superbe sourire taquin, et tes
petites oreilles d’une sensualité inimaginable cachées
pudiquement derrière tes cheveux soyeux, si doux. Tes pieds si bien
dessinés, tes hanches à damner un saint, longilignes et fermes,
présentant ton joli petit ventre et tes seins si merveilleusement
parfaits, attirants.
J’imaginais
mes doigts courir sur ce corps légendaire. Parcourir langoureusement
ces surfaces et les sentant frémir, vibrer amoureusement, longuement
jusqu’à ce que notre plénitude nous endorme, épuisés par ce
moment unique et enfin rassasiés par l’étreinte de nos deux âmes.
Trop
longtemps à
te parler sans que jamais je ne puisse entrevoir une seule faille
dans ce mur que tu me présentais souvent, trop souvent.
Trop
longtemps
à te faire rire et ne jamais percevoir de sincérité dans ton cœur,
sans doute ton mur était bien trop épais pour laisser transparaître
un intérêt quelconque de ta part.
Trop
longtemps
à essayer de créer des liens qui ne semblaient être rien à tes
yeux, mais que j’espérai qu’ils durciraient avec le temps par je
ne sais quelle magie, encore une fois ce mur ne laissait aucune place
aux graines pour germer et fleurir.
Trop
longtemps
à essayer d’avoir une chance de pouvoir te cajoler, te faire
vibrer, t’amuser, te connaître, t’aimer.
Tout
ceci s’achève à
présent. Je n’en puis plus et souhaite m’arrêter d’espérer
ce qui ne viendra, je le pense, jamais.
Je
reste sur le bord de ce qui aurait pu être notre route, souhaitant
peut-être qu’un jour je puisse te revoir, te reparler, avec cette
fois une envie perceptible à mon cœur venant de toi, une joie
réciproque de partager ensemble une vie certes difficile mais pleine
d’un bonheur ajouté par nos deux vies réunies.
Et
en attendant cet instant qui ne viendra jamais, je le sais, si je ne
peux t’aimer ne serrait-ce qu’un peu, tout du moins…puis-je
encore espérer pouvoir te haïr ?
Gabriel
Cerbèro / 2014
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