Article – Les Suisses se rebiffent
Un sentiment mitigé
Les Suisses ont voté ce
week-end pour une immigration limitée. Bien sur au premier abord cette votation
paraitrait un tant soi peu raciste, néanmoins en y regardant de plus prêt il
apparaît clair qu’il n’en est rien en fait.
Connaissant très bien la
Suisse, mon pays d’origine, je ne peux me résigner à voir dans les Suisses des
êtres racistes et imbéciles. Le choix de ce week-end, je le traduirai plutôt comme
un ras-le-bol face à la mode économique ambiante qui tire à une tendance de
gain à tous prix, laissant le bien-être des gens largement de coté.
Voilà plus de cinquante
ans que nous, Européens (car la Suisse est Européenne), nous sommes battus pour
les droits des travailleurs. Et voilà une dizaine d’années que nos acquis
repartent gentiment mais surement du coté des nantis, grâce à une crise qui a
bon dos finalement, n’est-ce pas messieurs les banquiers ?
Le peuple Suisse n’a, à
mon sens, pas dis non au étrangers, ni à l’union européenne. (bien que ces
temps-ci elle parte carrément en vrille)
Il a dit non à l’économie
à œillères que nous brodent les économistes et les patrons de tous poils en apeurant
les foules quant aux conséquences induites par un vote positif. L’économie
mondialiste n’a plus de sens et cela, le peuple Suisse l’a très bien compris,
en donnant un coup de frein qui devrait se révéler salvateur à cette débandade
de profits aux dépends des vivants.
Non le Suisse n’ira pas
bosser pour 2500 francs par mois, et le Français non plus d’ailleurs, car en
Suisse ce salaire n’est pas raisonnable et pas viable à moyen terme. L’expérience
cela se paie, quoi qu’en disent les bureaucrates pour lesquels un tournevis
reste inconnu et inutile.
Les politiques qui bricolent
Et bien entendu les politiques
s’indignent ! Mon Dieu des xénophobes, des idiots ou des fascistes
peuplent notre si belle contrée. Il faut revoir les bilatérales !
Attention à la grande Europe endettée que nous soutenons financièrement sans
même en faire partie !
Cela m’étonnerait qu’elle
comprenne cette Europe là, les significations profondes de cette votation, de
ce choix, tant elle est incapable de voir ses propres frères Grecques ou
espagnols en avoir marre de la même manière et les laissent être écrasés par
son pouvoir inhumain, économique.
Les sphères politiques
sont aveuglées, déconnectés d’une réalité que nous vivons au quotidien. Le petit
nuage fric est devenu prépondérant pour ces êtres qui ne savent même plus
redescendre sur terre avec les gens normaux, pour simplement papoter et boire
un verre.
Je crois que les
politiques Suisse devraient regarder ce freinage brusque pour l’économie d’une
autre façon, plus humaine, et s’arrêter un instant pour demander à leurs
concitoyens le pourquoi de ce vote, sa réelle raison.
Au lieu de cela tous ruent
dans les brancards, rediscutent des implications avec l’UE, ré oublient que le
peuple à votés, ne comprennent pas pourquoi parce qu’ils ne cherchent plus.
Les interactions
économiques reviennent sur le devant de la scène, sans fin ou peut-être avec, une
fin qui ne leurs plaira guère, car le peuple, les peuples, en ont gentiment marre.
G.Cerbero
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Bon article, j'approuve tout spécialement la remarque qui s'adresse à tous les partis "posez-vous la question de savoir pourquoi le peuple à voté OUI" que les préoccupations politico-économiques de ces gens occultent.
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