Article/philosophie – L’espèce humaine
L’espèce
humaine est pour beaucoup un summum dans l’évolution des espèces. L’entité
vivante intelligente par excellence, apte à faire bouger des montagnes et à
coloniser l’espace.
A
voir l’espèce humaine parler d’elle, puisque personne d’autres n’en parle
finalement, on la croirait sortie du paradis. Cela est même écrit dans un
livre, la Bible, que certain prenne pour du pain béni. Malheureusement dans la
bible il est noté que l’homme fut congédié du paradis pour une faute grave,
provoquée par une femme, et que cette faute était d’avoir croqué la pomme de l’arbre
de vie.
Cette description de l’humain me semble très juste en
certains points.
Si on part du principe que la pomme représente les
ressources planétaires, il me semble en effet que l’homme les croque à pleine
dents, n’a-t-il pas suffit qu’il ait été banni du paradis pour qu’il comprenne
enfin : apparemment non.
La faute provoquée par une femme me semble également une
image fort à propos pour représenter notre société. Celle des mâles dominants. Car
le monde, bien qu’il soit bien moins dangereux pour nous que pour nos patriarches
éloignés, à toujours été dominer par la force brute, et bien moins par la
pensée et l’introspective que la femme peut atteindre dans un état de l’art qu’elle
seule possède.
Qu’est-ce que le paradis dans ce texte alors? Et
bien si la pomme représente les ressources planétaires il me semble évident que
le paradis joue le rôle de notre planète mère Gaia.
Et si cela est le cas, alors ne pourrions nous pas
nous poser une question fort à propos dans ce contexte, à savoir : Est-ce
que ce texte se déroule dans le passé comme toujours supposé, ou alors se
déroule-t-il dans le futur ? Peut-être est-ce plus une prophétie qu’une
parabole.
Et si la nature nous avait créés non pas pour devenir
les êtres dominants de cette planète mais plutôt pour enclencher le point de
rupture de cette dernière.
Ce point de rupture permettrait, comme à chaque cycle
dans l’histoire (qui je le précise n’a pas 500'000 ans mais bien 4 milliard d’années
environ), de repartir avec une table rase, épurer des espèces étant devenu trop
encombrantes pour cette terre. Nous serions en définitive ‘vidés’ du paradis.
Notre courte histoire nous révèle que chacune des sociétés
ayant prospérés sur cette planète s’est au final écroulée sur elle-même, ne
laissant que peu de chose aux suivants.
Notre société actuelle, bien que très avancée
technologiquement par rapport à ce que nous connaissons, et d’un autre coté
bien plus idiote que nos prédécesseurs.
D’autre part le fait est que nous sommes très isolés
des autres espèces vivantes que nous connaissons à peine. Ces autres espèces
vivantes qui, on doit bien l’avouer, nous sont supérieur. Comme exemple alors
que nous avons plus de 4000 langages différents à travers le monde et qu’aucun
n’est universel, eux, ces animaux, se comprennent d’où qu’ils viennent avec un langage
commun à tous à première vue.
Alors finalement si nous n’étions que le fusible de
cette planète ?
Et bien si tel était le cas on pourrait en tous les
cas dire une chose : Que se soit pour devenir les dominants ou les
fusibles, notre rôle n’en reste pas moins important ! Nous ne cessons
jamais de penser que nous sommes importants… alors qu’en fait peut-être pas
tant que ça… finalement.
Cerbero
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